Débosselage sans peinture
Appelés DSP par les professionnels, les débosseleurs ont appris leur métier avec les orages de grêle. En dehors de ce phénomène climatique, la carrosserie est sujette à de nombreux autres impacts plus ou moins visibles, causés souvent par les portières d’autres autos ou les caddies sur les parkings. On en découvre même certains qu’au dernier moment, lorsqu’on a bien lavé l’auto en vue de la vendre.
Autrefois, le carrossier proposait comme seule solution le masticage et la peinture de l’élément complet. Cela coûtait cher et on décelait souvent la pièce repeinte, trahie par une teinte plus ou moins différente, entre son vernis neuf et celui du reste de l’auto. D’où la méfiance de l’acheteur potentiel à l’idée d’un choc plus important.
Comme son nom l’indique, le débosselage redresse la tôle sans besoin d’une peinture. On ne voit plus de trace… à condition d’avoir confié l’auto à un vrai débosseleur suffisamment expérimenté.
Ce métier exige un savoir-faire très long à acquérir.
C’est une méthode économique et écologique, qui évite de recourir aux mastics, solvants et peintures.
Malgré le talent de ces opérateurs, il existe néanmoins des cas où le DSP est impossible, soit parce que situé à un point inaccessible, soit trop déformé. Il faut alors recourir au spot repair ou à la carrosserie traditionnelle.